Cahier de poèsie de Dadette

Une très bonne amie que je connais depuis ... Ôôouuuuu !!...
M'avais envoyé une carte illustrée avec un de ses poèmes.
J'aurais aimé qu'elle le publie ici elle-même, mais elle n'a pas Internet.
Aussi, en attendant qu'elle rejoigne notre "Cercle des Poètes disparus", je le fais à sa place, espérant qu'elle ne m'en voudra pas !

A Josette

(Attention : Droits d'auteurs déposés !)

Emue de voir ce poème, je n'ai aucune raison de t'en vouloir, je pense aux "enfants", Que le temps passe.... le printemps arrive, je te dédie ce poème :

Par la fenêtre, je vois,
Le printemps reprendre vie
Le pécher a déjà des fleurs roses
Quelques fleurs égayent l'herbe
Les oiseaux se poursuivent en poussant des cris

Par la fenêtre, je vois,
Le printemps, reprendre vie
Déjà, dans les arbres
Les petits oeufs sont dans le nid
Un couple de canards
Se cachent dans les fourrés

Par la fenêtre, je vois,
Le printemps, reprendre vie
Un petit rai de soleil
Change tout le paysage
Le ruisseau grossit
Par les neiges et les pluies

Par la fenêtre, je vois,
Le printemps reprendre vie
Vive le printemps,
Pour que tout le monde vive.

Dadette Norac

LA VIE

La vie est libre
La vie a tous les droits
Elle n'a pas de justice
Elle fait, défait à son gré.

La vie est libre
La vie a tous les droits
Elle peut donner la joie
Elle peut donner les larmes.

La vie est libre
La vie a tous les droits
La vie
Pourquoi es-tu gentille ?
Pourquoi es-tu si généreuse?
Pour nous faire espérer
La vie
Si cruelle, si odieuse
Pourquoi as-tu tous les droits ?

Pourquoi ? Pourquoi ?
Crois-tu pouvoir jouer avec nous
Tu sais que nous avons besoin de toi
Mais à quel prix ?
Tu n'as pas le droit

La vie !!!

Tous ces petits textes ont été écrits il y a un petit moment, si vous le souhaitez, donner moi vos réflexions, votre choix, bref votre opinion, aime, aime pas ????
Merci par avance, cela m'aidera.
Pour vous:

LE VOYAGEUR

Beaucoup de choses lui étaient arrivées
De bonnes et de mauvaises,
Sa malle était toujours faite
D'un point à l'autre, il allait


Un jour, ou il sentit bien,
ll l'a laissé là, sur le bord de la route
l'envie de tout recommancer, il avait
Les jours, les mois ont passé
Un peu de repos il fit du bien.

Un orage gronda, comme un torrent
Et tout le passé rejailli
Il remit tout en question
Le pourquoi du comment,
Un jour ici, l'autre là
La mémoire a de ces soubresauts
Des liens invisibles, insoupçonnables
Rejaillissent, comme pour se venger
La voilà de retour, avec son cortège
De mots, de gestes, de silence...

Il a repris son sac à dos, laissant-la
Dans le dédale des chemins, sa malle
Il n'a emporté que son espoir ?
Il veut savourer les moments présents.

La vie est devant lui, son passé est passé

PREMIERS AMOURS

D'abord on se regarde discrètement,
Et puis, on se sourit timidement,
Ensuite, on se parle tendrement
En se tenant main dans la main.
C'est le début du chemin,
Qu'elle soit longue et fleurie
La route qui unit vos destins
Ne vous lâchez pas la main
Parents et amis vous sourient
Pour vous souhaiter à tous deux
Un éternel et tendre bonheur.

MON AMI

Comme je jouais bien avec toi
Tu étais beau, grand à mes côtés
Je ne pouvais te prendre dans mes bras
Tu étais si fort.
Lorsque j'arrivais à monter sur toi
Tu ne pliais pas, tu ne cassais pas ;
Je venais te voler tes jolis fruits
Ces fruits que je mettais à mes oreilles
Pour en faire des bijoux
Pourtant on dit...
Que tu casses comme du verre
Mais pas toi,
Tu étais si fort.
Tu me prêtais une de tes branches
Où une balançoire m'attendait
Tu jouais avec moi.
Un jour, j'avais apporté à tes pieds
Deux petits poussins jaunes,
Couchée, pour mieux les regarder dans ton ombre.
Quelles heures merveilleuses j'ai passé près de toi.

Et puis, un jour,
L'homme décida que tu devais partir.
Il te fit du mal avec des haches,
Des scies et je ne sais quoi encore
Te regardant, je pleurais.
Tu partais pour toujours dans un grand fracas
Ton cœur saignait, le mien aussi, mais…

Ta force m’a donné et fait arbre.
Arbre à bois,
Arbre à fleurs,
Arbre à fruits,
Arbre à pleurs,
Arbre à joies,
Arbre à abattre
A pétiller, brûler, s'éteindre encore,
Enfin renaître, comme toute chose.
Comme je jouais bien avec toi
Toi, le cerisier de mon enfance.
Dadette

Tu écris des choses jolies,
tu crois que personne ne les lis,
mais ne t'inquiète pas mon Amie,
sur les forums rien ne s'oublie !

LA MER


Tu viens à toute vitesse
Te jeter contre les récifs,
Avec de grandes lames
Qui se meurent dans un grand fracas.
Tu repars toute petite
Avec une frange d'écume
On dirait que tu souffres
Et tu disparais.
Pour revenir avec une force plus grande
Mais avant d'atteindre la côte,
Comme si tu te rappelais
Tu freines et viens lécher les rochers.
Ton humeur est changeante
Tu as une chanson bien à toi,
Tu peux nous transporter hors de notre vie
Pour nous faire découvrir le néant.
Ton eau charrie du vert, du bleu et du noir
Mais on t'aime avec tous tes caprices.
On t'admire lorsque, par un beau soir
Tu enveloppes délicatement
Notre soleil dans tes doux flots.
Il part doucement, sans bruit
Et tu nous donnes envie
De marcher sur tes eaux,
Pour aller voir, où il s'en va
Douce mer, aux caprices du temps.

Réponds moi !


Dis, si tu as le temps
Dis moi, ce que tu vois ?
Dis moi, ce que tu fais ?

Il y a quelques mois
Que tu es parti
As-tu beau temps ?
As-tu des amis ?

Dis, si tu as le temps !
Dis moi, ce que tu vois ?
Dis moi, ce que tu fais ?

Ici, rien n’a changé
Un peu plus de vide
Nous te cherchons,
Tu nous manques.

Dis, si tu as le temps !
Dis moi, ce que tu vois ?
Dis moi, ce que tu fais ?

Ton ami est parti
Lui aussi, sans laisser d’adresse
Il t’a retrouvé, j’en suis certaine
Alors,

Dis, si tu as le temps !
Dis moi, ce que tu vois ?
Dis moi, ce que tu fais ?

Tu es loin et près à la fois
Je te regarde, avec ton sourire
Parfois, tu me disputes aussi
Tu me manques
Alors,

Dis, si tu as le temps !
Dis moi, ce que tu vois ?
Dis moi, ce que tu fais ?
Papa …..

Très joli ... Je reste sans voix, mes doigts cherchent les mots sur les touches ...

Pour celui, et ceux à qui tu dédie ce poème, s'ils ne sont plus là physiquement, ils sont là quand même !
Ma pensée Indianiste me souffle la réponse :

"Le temps, ce n'est plus pour moi comme pour toi.
Ce que je vois, c'est ce que tu vois toi,
Ce que je fais, c'est d'essayer de te montrer la Voie,
Pour recevoir mes messages, regardes les signes autour de toi !"

autre réflexion personnelle :
L'homme blanc seul croit que tout est mort !
Nous, le Peuple, savons que tout ce qui existe est vivant !
La pierre, l'herbe, la rosée et le souffle du vent ...
TOUT est signe et preuve de Vie. Il suffit de savoir lire les signes, et pour cela, c'est facile : Il faut mettre en sommeil ses sens habituels et s'ouvrir aux autres sensations.

Je suis heureuse de savoir que tu l'aimes. Papa est près de moi dans les moments heureux, tristes, je lui ai écrit souvent, parfois il me répond doucement et me guide. C'est, je crois, l'Amour.

PETIT HOMME

Toi petit homme dans le monde des grands
Toi petit homme qui chante, rit, joue, mange
Toi petit homme qui ne sait pas faire le mal,
Toi petit homme, tu deviendras grand.

Dans le monde des grands.
Alors, prends garde à toi petit homme,
Alors, sache regarder autour de toi
Alors, protége, aime, ne fais pas le mal
Alors, petit homme,

Tu seras grand dans ton cœur
Tu donneras l'amour autour de toi
Tu donneras la joie, le chant du bonheur.
Loin des chants du canon, des fusils et des bombes.

Oh! Petit homme, pense à tous ceux qui ont peur
Oh! Petit homme, ne prends pas le chemin de la haine
Oh! Petit homme,

Sois un homme !

TOI QUI DIS AIMER

Toi qui dis :"j'aime"
Que fais-tu lorsqu'un enfant pleure ?
Que fais-tu lorsqu'un homme meurt ?

Toi qui dis :"j'aime"
Que fais-tu lorsque les bombes pleuvent ?
Que fais-tu devant la douleur ?

Toi qui dis :"j'aime"
Prouve le ....
Prouve que l'enfant doit rire
Prouve que l'homme doit vivre
Prouve que tu peux donner l'amour

Ne te cache pas derrière mille raisons

Sans attendre de recevoir,
Sans attendre de remerciements
Sans attendre les honneurs

Toi qui dis :"j'aime"

Ne laisse plus faire, ne subis plus
Crie bien haut, à tout le monde
Que la vie c'est d'abord l'amour de l'autre.

Excusez moi, c'est le mois qui veut çà !!!

SOUVENIRS

Vingt ans que tu es partie
Et puis,
A travers un écran, je te vois,
Déguisée, grimée, heureuse de danser
Que tout est simple, joyeux.
.
Je me rappelle que tu chantais, dansais,
Lorsque j’étais petite, tu étais présente
Tu connaissais tout de moi,
Tu fus aussi ma complice,
Tu m’évitais d’être punie parfois,
Tu adorais marcher, et tu m’emmenais
Dans de longues promenades.

Tu m’as fait, aussi de grosses peurs
Plus de nouvelles de toi,
Tu n’étais pas rentrée à la maison
Comme un enfant, pris en faute
Tu étais montée sans bruit, chez toi
Lorsque je t’ai disputé, par peur bien sur
Tu m’avouais avoir un petit copain….

Imagine, ma surprise en te voyant sur un film
Comme par mirage,
Derrière toi, se tient ton fils
De grosses larmes coulent
C’est mon papa,
Il est parti, vingt ans après toi

Vous êtes tous deux dans les étoiles
Vous brillez de mille feux
Chaque soir, je vous cherche et vous
Envoie un baiser pour vous dire
Bonsoir.

PETIT ENFANT


Tu viens d'ouvrir tes yeux sur le monde
Ce jour de plein été ensoleillé,
Que, toute ta vie, le soleil brille
Au-dessus de toi

Beaucoup de personnes te connaissent
Un second fils pour tes parents
Un petit frère pour Adrien,
Pour ton grand-père un petit homme
Qui un jour, te fera rire

Moi vois-tu, je ne te connaîtrais
Sans doute que par des photos
Comme tes autres cousins et cousines

Vois tu, Petit Pierre cela n'a pas d'importance
Puisque je sais que tu seras heureux
Et puis, le temps passe ...
Et comme les autres, tu voudras
Un jour connaître tes grands-parents,

Alors nous serons patients tous les deux
Et comme ceux qui nous aiment
Nos bras et nos baisers t'ouvriront
La porte de notre amour,
Déjà naissant aujourd'hui pour toi

Sois heureux petit homme
Que les fées veillent sur toi.

POUR LES AMIS


J'ai envie de vous dire plein de choses,
J'ai envie de vous dire ....
Non pas des mots usés, mais des mots neufs,
Enfin qui n'auraient jamais servi .
En ce jour de votre vie
Ceux qui doivent vous faire oublier tant de vilenies
Regardez : le soleil vous illume et vous fête :
C'est avec lui, chaque matin
Que vous sublimerez votre joie en bonheur
Un bonheur, sans tâches, un bonheur réel
De votre réciproque émerveillement
Et, si un jour il pleut
Pensez toujours au petit coin de ciel bleu
Celui qui vous a uni l'un à l'autre et l'autre à l'un
Un jour du mois d'Août
Sur ce gros caillou qui nous porte
A notre image,
Selon notre coeur,
Selon nos vertus,
Nos joies, nos peines et notre âme,
Que les éternels célestes veillent sur vous deux
Et que rien ne brise le seul lien durable qui vous unit :
Le don mutuel de vos âmes

AME, AMIS, AMANTS, AMOUR
INDESTRUCTIBLE
MAGNIFIQUE
ETERNEL
RENAISSANT

LA VIE


La vie que l'on nous a donnée
La vie que nous avons menée
La vie que nous avons donnée
Que nous avons construit, subie
Joli mot : la vie

Pleine de joies et de soucis
Qui ne nous quitte pas
Si nous la quittons pas
Même à dessein.
Tu nous colles à la peau
Nous fait rire et pleurer
Attendre et espérer
Courir et piétiner
Vivre et mourir

La vie nous donne le bonheur
La vie nous raccroche au moment ou...
La vie, c'est chaque minute
De joie, d'espoir et désespoir
La vie s'arrange toujours
Pour que nous ne la quittions pas.
Au moment les plus sombres
Elle vient apporter sans le faire exprès
Son souffle de petits bonheurs
Et d'immenses réconforts

La vie est une dame dangereuse
La vie est une dame remplie d'espoir
Et si un jour l'espoir s'enfuit
Elle est présente et donne envie de vivre
Epreuve de force entre elle et nous
La vie choisit notre chemin
Fais que nous t'aimions toujours...

LE TEMPS


Courir, courir, encore plus vite
Après les heures qui s’égrènent
En prenant leur temps.

Courir, courir, encore plus vite
Après le temps.
Et puis s'apercevoir
Un beau matin
Que les cheveux gris sur nos tempes ?
Nous rappellent que les heures et le temps
En prenant leur temps
Nous ont caché leurs printemps
Parce que l'erreur de notre temps
Etait de courir, courir encore plus vite
Et de n'avoir su prendre le temps
De mieux regarder notre vie.

NOTRE ROUTE

Sur la route de la vie
Il y a plein de surprises
Enfant rieur, profite du bonheur
Les heures passent très vite
Arrive l'heure où tu dois
Avancer, et aller droit

Sur la route de la vie
Il y a plein de surprises
Regarde.....
Ver de vers, amoureux des étoiles,
J'ai vécu des choses superbes,
Rencontré des gens de toutes sortes
Artistes, penseurs, écrivains...
Qui m'ont donné de l'espoir
L'espoir du meilleur, de la vie
Ils m'ont donné de leur temps
Ils m'ont ouvert les yeux
Ils m'ont tenu la main
Sur la route de la vie
Ils ont perdu la leur
Mais ils vivent encore
Puisque je pense à eux

Sur la route de la vie
Il y a plein de surprises
L'enfant rieur est devenu adulte
Il ne rit plus de la même façon
Il a fondé une famille
Pour qu'un jour
Il vive encore, même s'il n'est plus

Sur la route de la vie
Il y a plein de surprises.